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Sylvain Clapot - Photographe > 2023 > mai

mai 2023

La Sambuy (2198 m) – Bauges
La Sambuy (2198 m) – Bauges
29 mai 2023 In Bauges No Comment

Les pérégrinations de mai se poursuivent. Cette fin de mois est caractérisée par des pressions plus basses qui stagnent sur le sud de la France, induisant des évolutions diurnes tournant à l’orage sur les massifs montagneux. Difficile alors de composer avec les aléas du ciel, entre la volonté de côtoyer les cimes et se protéger de la foudre. Il faut alors trouver des secteurs réunissant ces deux facteurs. Un des endroits qui s’y prête volontiers et celui de la Sambuy, sur la bordure orientale des Bauges. Le point convoité est parcouru à sa base par une petite station de ski, où quelques bâtiments au sommet offrent une solution de repli adaptée.

Il est 12h45 quand les premières foulées sont engagées. Le parking (1150 m) est relativement encombré, tout comme les cieux qui prennent localement de sombres teintes, tandis que les températures annoncent les prémices de l’été. La première partie de l’ascension n’a rien de très excitant : il s’agit de remonter tout le domaine skiable via la piste d’exploitation, croisant çà et là les remontées mécaniques. Dans ces conditions, les pauses contemplation sont vaines, finalement en 1h45, me voilà en haut de la station, vers 1830 m. Plusieurs constructions dénotent dans le paysage, mais les abris qu’ils constituent trouvent aujourd’hui un intérêt certain. En effet, les massifs alentours sont tous coiffés de cumulonimbus tutoyant la stratosphère. Le théâtre de l’apocalypse s’installe progressivement sous mon regard impuissant, avec comme actes des sanctions foudroyantes, aussi aléatoires que dangereuses.

Je patiente un long moment ici, les lieux étant alternativement arrosés de soleil et plongés dans l’ombre des nuages. Au loin, des vrombissements se manifestent, signe que la colère gronde là-haut. L’application indique que les orages sévissent dans le Beaufortain et surtout la Chartreuse. Peu à peu la luminosité décline : les Bauges seraient-elle la prochaine cible ? La température qui dégringole semble annoncer l’inéluctable. Un point de vue à proximité du refuge permet de voir un rideau de pluie arrosant la plaine d’Albertville. Pourtant ici, en dépit de la menace, les événements semblent ne pas se décider. En fin de journée, voilà que des teintes chaudes font leur apparition vers l’ouest. La foudre, aux portes des Bauges à Chambéry, a finalement changé de cap pour aller larguer son voltage sur Grenoble et le Vercors. Les signaux sont au vert : direction la Sambuy, il est déjà 19h30. A grandes enjambées, requinqué par le repos forcé, me voilà arpentant l’ultime dénivelé me séparant de l’objectif. L’arrivée au col m’offre un panorama sur une grande partie des Bauges, jusqu’au lac d’Annecy. Le paysage s’est paré d’une luminosité post-orageuse, aux tons orange délavé, se diffusant dans une atmosphère chargée en humidité. A droite, s’élançant dans le ciel, la Sambuy semble inaccessible tant les pentes sont vertigineuses. Elles justifient la présence de quelques marches, échelles et cordages pour assurer ses prises. A 20h15, la cime est atteinte (2198 m).

La vue est chargée en matière, notamment vers le sud et l’est, où les résidus de l’orage s’évacuent, alors que l’humidité ambiante fait valser la brume sur les reliefs baujus. Le jour se meurt progressivement, et en guise dernier adieu, le soleil a revêtu sa parure vermillon, boule rouge incandescente avant de passer derrière l’horizon. Il est temps d’installer ma modeste villégiature en ces lieux calcaires : pas de tente mais une nuit à la belle étoile, sur la caillasse mais avec le luxe d’être sur du plat, et suffisamment d’espace de part et d’autre pour ne pas rouler vers un aller simple dans l’au-delà. Le bleu de la nuit envahit les Alpes, tandis que le tonnerre résonne au loin ; il est au-dessus de Turin, bien trop loin pour être inquiétant.

Après une courte nuit, les premières esquisses du jour à l’est m’éveillent. L’atmosphère s’est débarrassée de ses nuages, prête à recommencer le jeu pour ce lundi naissant. La brume et l’humidité ternissent le paysage, un filtre naturel affadi la luminosité et les couleurs, à tel point que lorsque le soleil pointe le bout de son nez derrière le massif du Mont Blanc, celui-ci n’offre ni rayons ni chaleur. Une sphère orangée paradoxalement froide, bien différente des matins habituels. Il faut attendre près d’une heure pour en ressentir ses bienfaits, profitant de ces instants suspendus dans mon duvet. Le silence monacal est à peine trahi par les cloches des bovins en contrebas, qui s’activent.

Plus de 1000 mètres de dénivelé doivent être effectués en sens inverse. En fin de matinée, les rais de lumière deviennent presque agressifs, heureusement à midi le parking est retrouvé, signant la fin de cette petite aventure pas dénuée d’intérêt.

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Aiguille Verte (2045 m) – Bornes
Aiguille Verte (2045 m) – Bornes
4 mai 2023 In Bornes No Comment

Mai. Chaque année, ces trois lettres évoquent chez moi la renaissance, consécutif à avril qui résonne chez les plantes le début du renouveau. Comme elles, après des mois d’attente léthargique, la sève qui parcoure mes veines entre en effervescence, prête à profiter des jours longs et ensoleillés. Il faut dire que depuis novembre, la météo a affolé les statistiques dans nos contrées. D’une sécheresse hivernale, oxymore de plus en plus classique dans notre monde contemporain, on est passé à un hiver tardif sur avril, une providence pour les sols assoiffés.

Après quelques jours maussades, le soleil refait son apparition sur les terres alpines. L’occasion de lancer officiellement le début des bivouacs de 2023. Les montagnes sont dans une lutte acharnée dont on connaît pourtant l’inexorable issue : les sommets sont parés de leur manteau blanc pour plusieurs semaines encore, tandis qu’à leur base, les couleurs chlorophylliennes grignotent petit à petit du terrain sur les versants.

L’abondance de neige contraint néanmoins à réduire les ambitions sur l’altitude à atteindre à pied, au risque de s’enliser. C’est de façon naturelle et traditionnelle que les massifs préalpins sont mis à l’honneur. Le dévolu est jeté sur les Bornes, muraille calcaire entre Annecy, Thônes et Bonneville.

La destination choisie est l’Aiguille Verte (2045 m), dominant le hameau du Chinaillon, dans la continuité méridionale du Jallouvre. C’est sous un insolent ciel bleu que débute l’ascension, en fin de matinée, depuis le hameau de Samance (1350 m). Le sentier remonte paisiblement le long d’une barre calcaire, permettant d’admirer la vue sur la vallée. Dès lors, le parcours s’engage dans l’alpage et les hostilités sont réellement lancées au point coté 1568 m. Il suffit de lever la tête pour apercevoir la toute proche Aiguille Verte, mais l’objectif est séparé d’un long raidillon qu’il va falloir remonter. Les pelouses ont des teintes jaune pâle, témoins d’un hiver très récent dans le secteur. Des vestiges de celui-ci sont encore bien présents sous le col, des névés tapissent les combes les moins exposées. Je décide de les contourner, en empruntant des dévers raides que maudissent mes chevilles.

L’arrivée au col (1881 m) permet au regard de découvrir tout le paysage en direction de la vallée du Borne, à l’ouest. Mais celui-ci reste toutefois attiré par ce magnétique objectif du jour, et surtout toute la crête qui s’apparente à une ascension vers les cieux. La voie vers le Paradis diront certains. Un ultime effort, doublé d’une accentuation du rythme cardiaque, conduit au point culminant de l’étape. Le panorama estompe le chemin de croix : en face les Aravis aux cimes albâtres, où le Mont Blanc, émergeant au second plan, fait mine d’appartenir au même massif tant il se fond ; au sud-ouest, se manifestent la Tournette, le plateau des Glières et le Parmelan ; flirtant avec l’horizon, se distinguent au loin le lac Léman et la chaine du Jura ; enfin, tout proche, se dresse le Jallouvre, au pied duquel est blotti le lac de Lessy, encore pris dans les glaces, la débâcle s’initiant à peine sur les rives.

Une grande partie de l’après-midi, qui m’est laissée libre, est consacrée à la contemplation, à la lecture et à profiter du temps qui défile, le tout sous un soleil d’une grande générosité. L’occasion aussi de réfléchir sur l’emplacement du bivouac. Les gens un tant soit peu raisonnables iraient bien plus bas, à la quête d’un replat herbeux et confortable. Ne semblant pas appartenir à cette catégorie-là, de par mon abnégation (et mon inconscience ?), c’est en haut que je dormirai et nulle part ailleurs. Entre le cairn sommital et…le vide, tout juste de quoi s’allonger. Suffisant pour installer mon abri de fortune. Maigre confort, mais luxueuse vue.

Le soleil décline peu à peu vers l’horizon, les versants se parent de teintes légèrement dorées, adoucies par des brumes filtrantes au loin. C’est sous de ternes couleurs que les paysages entrent dans leur sommeil nocturne, malgré un festival solitaire du soleil, dans ses apparats amarante. En contrebas, des crissements dans la neige attirent mon attention, un chamois solitaire remonte le névé avec une facilité déconcertante ; en contrehaut, la pleine lune émergeant des Aravis annonce une nuit lumineuse.

La chaleur accumulée toute la journée offre un début de soirée tout à fait agréable, mais progressivement le vent s’invite à la partie, restaurant le froid de rigueur à cette altitude, et agitant la tente pour troubler la quiétude du moment.

La clarté lunaire fournit toujours des paysages aussi irréels, seuls les cristaux stellaires ponctuant les cieux rappellent l’heure de prise de vue. Un peu plus tard, l’aube est à l’image du crépuscule de la veille : affadie, terne et sans les explosions de couleurs espérées, digne d’un temps anticyclonique. Pour la mémoire du moment, quelques clichés sont réalisés, avant de plier bagage. A 8 heures, la descente est entamée. Pour proposer une variante, j’emprunte le col Sous le Buclon (1900 m) et son raide sentier. En conséquence, le parking est rapidement atteint, en seulement 1h15, épilogue d’une sortie agréable mais peu prolifique en matière photographique.

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