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Sylvain Clapot - Photographe > 2021 > mai

mai 2021

Lacs du Malrif (2500 m) – Queyras
Lacs du Malrif (2500 m) – Queyras
19 mai 2021 In Queyras No Comment

Décidément, ce mois de mai est bien peu réjouissant, entre le froid et les épisodes pluvieux qui se succèdent. Ne souhaitant pas me laisser abattre par la météo et profiter de mes congés, je scrute les prévisions : sur les Alpes du nord, aucun espoir, le mauvais temps est de mise ; quant aux Alpes du Sud, c’est un peu plus prometteur. Il me faut pour cela dépasser Briançon. Le Queyras semble donc la destination idéale, Météo France annonçant, je cite, de « rares averses » sur l’après-midi, potentiellement intéressant pour avoir quelques ambiances.

Après avoir analysé la carte topo, j’opte pour les lacs du Malrif, à Aiguilles. Je passe un coup de fil à la mairie au préalable pour savoir si la piste de la bergerie du Lombard est ouverte. Renseignements pris auprès d’un élu, la secrétaire me dit que c’est tout bon. Me voilà alors parti pour les Hautes-Alpes. Au col du Lautaret, les Écrins sont magnifiquement plâtrés et le soleil radieux. Je continue jusqu’aux portes du Queyras, tandis que le ciel s’ennuage peu à peu. Le doute s’installe. Arrivé au parking, à 1965 m d’altitude, mon optimisme en prend un coup : l’atmosphère s’est totalement voilée et un vent froid s’est installé. Après toute la route parcourue, il est trop tard pour abandonner. Et après tout, le bulletin météo prévoit du mauvais temps que sur une demi-journée seulement (du moins, le crois-je). J’arpente alors le sentier. Exposé sud, il est dépourvu de neige jusqu’à environ 2400 m d’altitude, au niveau de la Crête du Serre de l’Aigle. C’est précisément dans ce secteur que les conditions se dégradent à vue d’œil : le vent se renforce, la température baisse et derrière moi, sur les montagnes, défilent des draperies grisâtres. La neige.

J’active le pas, j’espère atteindre les lacs avant que les hostilités ne commencent. Cependant, juste au sud du Grand Laus, une combe exposée à l’est me ralentit considérablement, la neige y est particulièrement abondante et je m’enfonce jusqu’aux genoux à chacun de mes pas. Un vrai bourbier, alors que j’aperçois en face le panneau annonçant l’imminence du lac. Mais les évènements en décident autrement. Tandis que je patauge dans le manteau blanc, la neige commence à tomber. Animée par un vent puissant, elle se transforme en rafales de petits projectiles. Il faut rapidement aller s’abriter. Je descends d’une cinquantaine de mètres la combe pour trouver un replat. J’y plante la tente en catastrophe, le froid engourdissant mes doigts et les vêtements bien humidifiés. Duvet, doudoune, bonnet et gants m’offrent un réconfort bienvenu. Je patiente un moment, pensant subir qu’un épisode passager. Mais rien n’y fait, la nuit commence à tomber et dehors les conditions sont toujours aussi hostiles. Je prends alors un frugal repas et regarde un film pour m’occuper. Pendant ce temps, la toile de mon abri de fortune tremble à tel point que certains dialogues sont inaudibles dans ce vacarme assourdissant.

Difficile de trouver le sommeil…les heures défilent…un répit relatif du vent m’autorise un bref assoupissement…interrompu par un soudain froid humide. Un œil dehors, une myriade d’étoiles scintille. C’est le rayonnement nocturne. Il est 2 heures. Je ne trouve cependant pas le courage d’aller faire des photos. La fatigue m’emporte enfin, mais à 5 heures, c’est une nouvelle épreuve qui s’annonce. Mon bivouac improvisé est littéralement balayé par de puissantes bourrasques. Si jusqu’à présent j’étais surtout désabusé par cette sortie ratée, pour la première fois l’inquiétude me prend. La toile hurle de douleur tant elle est fouettée de tous les côtés et, plus embêtant, les arceaux de ma MSR sont pliés par l’intensité du blizzard. C’est pourtant une tente 4 saisons, elle est censée tenir. Je soutiens l’armature avec mes mains pour soulager ses souffrances. Mes espoirs d’une accalmie sont annihilés, le jour se lève et c’est toujours la sensation d’être au cœur d’une soufflerie qui domine. Pas question de rester encore des heures ici. Méthodiquement je m’attèle à préparer mon sac, afin de limiter l’entreposage de matériel dehors qui finirait irrémédiablement à des centaines de mètres. Une fois prêt, je le laisse à l’intérieur pour aider la tente à ne pas s’envoler et vais faire quelques images du lever de soleil sur les sommets. Sur le sol, les grains de neige forment des traînées d’une beauté assassine.

Vient alors le moment le plus délicat : ranger la tente sans perdre un quelconque élément. Au prix de quelques acrobaties et de doigts engourdis, j’accomplis la tâche avec succès. Il me faut alors remonter cette combe à pieds, dans laquelle je m’enfonce toujours autant. Basculant enfin sur l’autre versant, la bise se calme et cette fois c’est moi qui peux souffler. Avec le recul, je me suis probablement installé au pire des endroits, même si les circonstances ne m’ont guère laissé le choix. Au final, il a neigé environ 3-4 cm à partir de 2200 m d’altitude. Je retourne à la voiture sous un grand ciel bleu, avec le regret de ne pas avoir atteint les lacs pourtant si proches. En dépit des apparences, les conditions là-haut étaient particulièrement inhospitalières. Une sortie riche en actions, à défaut de belles images…

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Col du Galibier (2642 m) – Grandes Rousses
Col du Galibier (2642 m) – Grandes Rousses
10 mai 2021 In Grandes Rousses No Comment

Voilà un peu plus de 6 mois que je n’ai pas mis les pieds en montagne, la faute aux restrictions covidiennes et ma tendance à hiberner à cette période. Traditionnellement, le mois de mai sonne comme le début d’un nouveau cycle. Cependant, l’hiver joue les prolongations. Malgré la belle saison sur le calendrier, ces derniers jours ont été marqués par le froid, la pluie en vallée et la neige en montagne. Fort heureusement, un redoux passager, couplé à du beau temps, est annoncé ce week-end. L’occasion est toute trouvée pour retourner en altitude.

Cela dit, les forêts n’ont pas encore verdi en totalité dans les Préalpes, ce qui ne garantira pas des photos exceptionnelles. Je me tourne alors vers les Alpes internes, avec cependant des précautions à prendre en raison du risque élevé d’avalanche. J’opte pour une face sud, au manteau plus stable, quand il n’est pas absent. Je jette mon dévolu sur le Col du Galibier. La voiture garée au Col du Lautaret, j’attaque l’ascension à 14h45. Le soleil est presque piquant. Le parcours emprunte la totalité de la route goudronnée, qui est dégagée sur presque la moitié. Je rencontre le chasse-neige stationné vers 2345 m, au droit du torrent de Roche Noire. A partir de là, il faudra seulement compter sur l’action du soleil de ces dernières semaines pour observer un peu de bitume, plus facile à arpenter. Sur les faces sud, aucun problème, mais dès l’approche de versants exposés différemment, les quantités de neige deviennent toute autre. Vers 2500 m, en rive droite du torrent du Galibier, d’anciennes coulées m’obligent à chausser les raquettes… pour une courte durée, une des lanières en plastique a cassé. Impossible de continuer ainsi, je les accroche au sac et reprends la marche seulement équipé de guêtres. Une fois cette section délicate passée, j’atteins le refuge du Galibier, à hauteur du tunnel. Un coup d’œil sur la dernière portion menant au col, il semblerait que ça passe. Un dernier effort me conduit à l’objectif du jour, non sans avoir douté au moment d’avoir traversé une combe particulièrement exposée. Vers 18 heures, me voilà enfin arrivé à la table d’orientation. Les conditions sont très ventées mais la vue vaut le détour. Côté Valloire, je vois les stigmates de nombreuses coulées avalancheuses, l’une d’entre elles a probablement emporté les 4 skieurs il y a quelques heures à peine… glaçant.

Longtemps j’hésite : est-ce que je plante la tente au col afin de profiter du panorama, ou est-ce que je redescends vers le refuge pour être plus tranquille au niveau du vent ?
Ce sera la seconde option, plus sécuritaire.

Je choisis mon spot dans ce vaste espace ouvert et installe ma tente littéralement sur la route, recouverte d’une bonne épaisseur de neige cela dit. A peine ai-je fini de mettre en place mon campement que le soleil passe derrière la montagne, il est temps de manger.
Peu avant la tombée de la nuit, je pars à la recherche d’un endroit plus photogénique que mon lieu de bivouac entouré d’éléments anthropiques. Je remonte la combe derrière, et y trouve un somptueux paysage maculé de blanc, sans aucune trace. Durant toute l’heure bleue, j’immortalise les belles courbes du relief enneigé, fort esthétique.
De retour à la tente, une petite sieste est fort bienvenue…sieste oui, car à minuit, me voilà de nouveau à vadrouiller dans le secteur. Néanmoins, l’humidité est importante, des nuages approchent par le sud-ouest, m’empêchant de faire les prises souhaitées. Probablement effrayé ou importuné par ma frontale, un choucas sorti de nulle part fait mine de m’agresser, m’envoyant même une rafale de déjections, qui heureusement ne m’atteignent pas. Quelle action improbable !

Je retourne me coucher en espérant avoir de meilleures conditions plus tard. Peine perdue, vers 3h, je jette un œil dehors : brouillard complet. Tant pis.
5h45, le réveil sonne une fois de plus, l’aube est déjà entamée. Ni une ni deux, je me précipite vers la combe derrière, le temps est dégagé et les cimes ont fière allure là-bas. Au bout de ce vallon se trouve un col, à 2593 m. Il y règne un vent à décorner les bœufs, engourdissant les doigts en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mais la vue sur les reliefs plâtres vaut bien ce sacrifice. L’ambiance hivernale est saisissante de beauté, sur cette neige regelée durant la nuit qui craquelle au gré de mes pas, la brume glisse à toute vitesse. Je ne manque pas de capter cette scène, malgré ce froid mordant.
De retour à mon abri de fortune, j’avale rapidement une barre de céréale, plie mes affaires, et entame le chemin du retour. Le col du Lautaret est retrouvé sur les coups de 10 heures.

Une sortie aussi éprouvante qu’étonnante. Eprouvante par la longueur de la route entre le Lautaret et le Galibier, les passages de neige épaisse, le vent et le sommeil quasi-inexistant ; étonnante par la pureté des paysages à l’ouest du col, comme si février s’était invité en mai…

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