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Sylvain Clapot - Photographe > Bornes

Bornes

Aiguille Verte (2045 m) – Bornes
Aiguille Verte (2045 m) – Bornes
4 mai 2023 In Bornes No Comment

Mai. Chaque année, ces trois lettres évoquent chez moi la renaissance, consécutif à avril qui résonne chez les plantes le début du renouveau. Comme elles, après des mois d’attente léthargique, la sève qui parcoure mes veines entre en effervescence, prête à profiter des jours longs et ensoleillés. Il faut dire que depuis novembre, la météo a affolé les statistiques dans nos contrées. D’une sécheresse hivernale, oxymore de plus en plus classique dans notre monde contemporain, on est passé à un hiver tardif sur avril, une providence pour les sols assoiffés.

Après quelques jours maussades, le soleil refait son apparition sur les terres alpines. L’occasion de lancer officiellement le début des bivouacs de 2023. Les montagnes sont dans une lutte acharnée dont on connaît pourtant l’inexorable issue : les sommets sont parés de leur manteau blanc pour plusieurs semaines encore, tandis qu’à leur base, les couleurs chlorophylliennes grignotent petit à petit du terrain sur les versants.

L’abondance de neige contraint néanmoins à réduire les ambitions sur l’altitude à atteindre à pied, au risque de s’enliser. C’est de façon naturelle et traditionnelle que les massifs préalpins sont mis à l’honneur. Le dévolu est jeté sur les Bornes, muraille calcaire entre Annecy, Thônes et Bonneville.

La destination choisie est l’Aiguille Verte (2045 m), dominant le hameau du Chinaillon, dans la continuité méridionale du Jallouvre. C’est sous un insolent ciel bleu que débute l’ascension, en fin de matinée, depuis le hameau de Samance (1350 m). Le sentier remonte paisiblement le long d’une barre calcaire, permettant d’admirer la vue sur la vallée. Dès lors, le parcours s’engage dans l’alpage et les hostilités sont réellement lancées au point coté 1568 m. Il suffit de lever la tête pour apercevoir la toute proche Aiguille Verte, mais l’objectif est séparé d’un long raidillon qu’il va falloir remonter. Les pelouses ont des teintes jaune pâle, témoins d’un hiver très récent dans le secteur. Des vestiges de celui-ci sont encore bien présents sous le col, des névés tapissent les combes les moins exposées. Je décide de les contourner, en empruntant des dévers raides que maudissent mes chevilles.

L’arrivée au col (1881 m) permet au regard de découvrir tout le paysage en direction de la vallée du Borne, à l’ouest. Mais celui-ci reste toutefois attiré par ce magnétique objectif du jour, et surtout toute la crête qui s’apparente à une ascension vers les cieux. La voie vers le Paradis diront certains. Un ultime effort, doublé d’une accentuation du rythme cardiaque, conduit au point culminant de l’étape. Le panorama estompe le chemin de croix : en face les Aravis aux cimes albâtres, où le Mont Blanc, émergeant au second plan, fait mine d’appartenir au même massif tant il se fond ; au sud-ouest, se manifestent la Tournette, le plateau des Glières et le Parmelan ; flirtant avec l’horizon, se distinguent au loin le lac Léman et la chaine du Jura ; enfin, tout proche, se dresse le Jallouvre, au pied duquel est blotti le lac de Lessy, encore pris dans les glaces, la débâcle s’initiant à peine sur les rives.

Une grande partie de l’après-midi, qui m’est laissée libre, est consacrée à la contemplation, à la lecture et à profiter du temps qui défile, le tout sous un soleil d’une grande générosité. L’occasion aussi de réfléchir sur l’emplacement du bivouac. Les gens un tant soit peu raisonnables iraient bien plus bas, à la quête d’un replat herbeux et confortable. Ne semblant pas appartenir à cette catégorie-là, de par mon abnégation (et mon inconscience ?), c’est en haut que je dormirai et nulle part ailleurs. Entre le cairn sommital et…le vide, tout juste de quoi s’allonger. Suffisant pour installer mon abri de fortune. Maigre confort, mais luxueuse vue.

Le soleil décline peu à peu vers l’horizon, les versants se parent de teintes légèrement dorées, adoucies par des brumes filtrantes au loin. C’est sous de ternes couleurs que les paysages entrent dans leur sommeil nocturne, malgré un festival solitaire du soleil, dans ses apparats amarante. En contrebas, des crissements dans la neige attirent mon attention, un chamois solitaire remonte le névé avec une facilité déconcertante ; en contrehaut, la pleine lune émergeant des Aravis annonce une nuit lumineuse.

La chaleur accumulée toute la journée offre un début de soirée tout à fait agréable, mais progressivement le vent s’invite à la partie, restaurant le froid de rigueur à cette altitude, et agitant la tente pour troubler la quiétude du moment.

La clarté lunaire fournit toujours des paysages aussi irréels, seuls les cristaux stellaires ponctuant les cieux rappellent l’heure de prise de vue. Un peu plus tard, l’aube est à l’image du crépuscule de la veille : affadie, terne et sans les explosions de couleurs espérées, digne d’un temps anticyclonique. Pour la mémoire du moment, quelques clichés sont réalisés, avant de plier bagage. A 8 heures, la descente est entamée. Pour proposer une variante, j’emprunte le col Sous le Buclon (1900 m) et son raide sentier. En conséquence, le parking est rapidement atteint, en seulement 1h15, épilogue d’une sortie agréable mais peu prolifique en matière photographique.

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La Tournette (2350 m) – Bornes
La Tournette (2350 m) – Bornes
21 août 2022 In Bornes No Comment

La chance sourit aux audacieux, voilà un adage qui résumera bien la sortie du week-end !

La pluie est enfin tombée ces jours dans les Alpes, après des semaines de canicule éprouvante, aussi bien pour nous autres hominidés que tout l’environnement. Il a même plu ce vendredi, de quoi nettoyer l’atmosphère de toutes les impuretés accumulées jusqu’à présent. Même ce samedi, les conditions apparaissent fort peu engageantes, les cimes étant presque toutes vêtues de brume, où il ne doit y faire bon vivre.

C’est pourtant dans ce décor qui en aurait fait abandonner plus d’un que j’arrive au parking des Prés Ronds (1227 m), à quelques encablures du lac d’Annecy. L’objectif du jour, la célèbre Tournette (2350 m), est invisible à ce niveau, prise dans des nuages d’un gris menaçant. Voilà 14 ans jour pour jour que je ne l’ai pas gravi !

Il est un peu plus de 15 heures quand j’entame les premières foulées sur le chemin menant au Chalet de l’Aulp. L’accueil des lieux est assez tonitruant avec d’emblée une averse qui, fort heureusement, n’est que ponctuelle. Au col, le ciel est partagé entre ciel bleu et nuages qui défilent. La muraille calcaire demeure quant à elle assez hostile. Qu’importe, cette rando est un pari osé. La météo du jour a ce côté positif d’occasionner une baisse de fréquentation, là où en temps normal c’est une procession de promeneurs. Le sentier surpiétiné et les affleurements rocheux polis à l’excès en témoignent.

Arrivé sur le replat du Casset (1750 m), la brume glissant sur les versants donne un côté mystérieux au lieu, et cette destination toujours imperceptible. Quelques bouquetins se laissent observer, tandis que le chemin continue à serpenter, nécessitant une vigilance permanente, quand il ne faut pas s’aider des chaines utilement placées sur les zones exposées. Une fois la crête au-dessus du col du Varo atteinte, un certain optimisme commence à se frayer une place dans mon esprit, puisque le fameux « fauteuil » sommital fait son apparition, illuminé par le soleil. C’est avec un incontestable regain de motivation que les 200 derniers mètres de dénivelé sont avalés. Il aura donc fallu environ 4 heures pour en venir à bout, l’horloge indiquant 19 heures.

Là-haut, les paysages prennent une dimension divine avec ces nuages qui s’agitent au gré du vent, laissant toujours planer le doute sur l’issue de la journée : la Tournette sera-t-elle embrumée, ou le massif se découvrira-t-il ? Si les températures n’étaient pas aussi fraîches, on pourrait qualifier les conditions de tropicales tant l’humidité est forte sur ce promontoire rocheux. A l’est, côté Mont Blanc, les vallées se dégagent, tandis qu’à l’ouest l’indécision demeure et ce jusqu’aux derniers instants du jour. Mais avec une chance insolente, le panorama se libère pour assister à un magnifique coucher de soleil, aux tons d’un rouge et orange incandescents. Chose inespérée, même le lac en contrebas daigne se montrer. L’heure bleue offre par ailleurs de belles conditions de prises de vue grâce aux poses longues sur le brouillard arrivant de la vallée de Thônes.

La nuit tombe, il est temps d’aller fermer la boutique, et quoi de mieux qu’un petit replat caillouteux pour passer une nuit à la belle étoile ? Un espace permettant de caler uniquement le tapis de sol est disposé 20 mètres sous la croix, c’est à la limite du luxe tant le « fauteuil » n’a rien de si confortable que son surnom le présume.

L’épisode nocturne a été humide, très humide, toutes les protections des équipements sont garnies de rosée à 6 heures du matin, au moment d’aller capter les premiers frétillements de l’aube. D’autres randonneurs partis très tôt sont déjà au sommet. La nébulosité a quasi disparu, le paysage n’en est pas moins beau. Le regard se perd à 360 degrés, bien que certains sommets l’attirent plus que d’autres : le Mont Blanc inévitablement, le Mont Pourri chaussé de la Pierra Menta par le jeu de la perspective, la chaîne des Aravis toute en longueur et, au loin, les Ecrins dont la blancheur se distingue parmi le reste.

Il est précisément 6h44 quand le soleil surgit des cimes, entre le Brévent et l’Aiguille du Tour, de quoi apporter un réconfort bienvenu et un spectacle éphémère. Après avoir rangé les affaires trempées dans le sac, c’est l’heure de redescendre pour profiter du côté ombragé. Sur les 2h40 du retour, quantité de marcheurs sont rencontrés, ayant semble-t-il préféré les conditions du jour ? Pour ma part, le culot d’être parti la veille a été couronné de succès, les belles conditions de lumière et d’ambiance ont été au rendez-vous. Quelle expérience !

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Pointe de Talamarche (1850 m) – Bornes
Pointe de Talamarche (1850 m) – Bornes
27 mai 2022 In Bornes No Comment

Comme chaque année, l’Ascension résonne surtout comme un terme montagnard avant toute considération biblique. C’est en quelque sorte un pèlerinage à ma sauce en direction des cieux, pour aller contempler le monde d’en bas. Pour ce long week-end, direction la Haute-Savoie avec les amis, près d’Annecy, afin d’explorer de nouveaux sommets. L’objectif du jour est la Pointe de Talamarche (1850 m), assez méconnue, faisant face à l’imposante et célèbre Tournette. Alors que nous ambitionnions de se garer au Chalet de l’Aulp, un arrêté municipal interdit l’accès aux touristes sur la dernière portion de piste. La voiture est alors stationnée 200 mètres plus bas, aux Prés Ronds (1127 m).

Il est 15 heures, la météo est radieuse, à peine trahie par quelques nuages çà et là. La montée sur la route carrossable permet une bonne mise en jambes jusqu’au Chalet de l’Aulp, avant d’entamer une légère descente jusqu’au Chalet des Crottes, où quantité de bouquetins se prélassent dans le couloir du Nant d’Oy. Le tout proche col des Nantets (1426 m) est rapidement atteint, nous y sommes accueillis par un vent soutenu. La pause bienvenue est écourtée par une fraîcheur soudaine, le soleil étant dissimulé derrière des nuages.

A partir de là, les cuisses commencent à être mises à rude épreuve, non aidées par un sac de 20 kg. Le sentier se raidit jusqu’au Pas de l’Aulp, mais la première difficulté du jour est franchie. Elle permet d’atteindre un vaste alpage verdoyant, blotti dans une combe, au bout de laquelle se dresse l’objectif du jour. C’est là l’ultime effort à fournir pour parvenir au sommet, gagné peu après 18h15, après un peu plus de 3 heures d’ascension. Un généreux replat herbeux s’annonce idéal pour le bivouac, face à un panorama grandiose sur le massif des Bornes, les Aravis et, au loin encombré dans la brume, du Mont-Blanc. Le vent semble s’être calmé, de bon augure pour la nuit, tandis que le jour décroit. Les lumières se réchauffent sur les versants alentours, lesquels se parent de teintes dorées. Tout à l’est, le toit de l’Europe joue aussi les premiers rôles : sa coiffe nuageuse prend des couleurs rosées à orangées, lui conférant presque un air mystérieux. La nuit arrivant, toute la petite tribu rejoint ses quartiers, sous des températures relativement clémentes jusqu’au lendemain matin.

Aux premières aurores, me voilà posté sur la crête. A l’est, des nuages élevés deviennent incandescents, par-delà les Aravis et le Bargy, avant de laisser place au soleil émergeant derrière les cimes, à quelques encablures du Jallouvre, grâce au jeu des perspectives.

Avec une certaine sérénité, le jour se lève, réveillant la nature, animée par le chant des oiseaux. Finalement, c’est vers 8 heures que nous décampons pour profiter de la fraîcheur et retrouver la voiture vers 10h30, épilogue d’une bien belle balade en terres de Haute-Savoie, d’environ 800 m en dénivelé cumulé.

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Combe Sauvage (2100 m) – Aravis
Combe Sauvage (2100 m) – Aravis
13 juillet 2019 In Bornes No Comment

12-13 juillet 2019

Pour profiter comme il se doit de cette mi-juillet ensoleillée, direction la Haute-Savoie, le temps d’un week-end prolongé. Dès vendredi après-midi, avec l’ami Olivier, nous nous rendons au col de la Colombière, au-dessus du Grand-Bornand. L’objectif du jour est la crête entre la grotte de Montarquis et la Combe Sauvage, soit près de 600 mètres de dénivelé. Le début de la rando est une longue traversée à flanc de montagne, alternant entre petites montées et petites descentes, sur environ 2 kilomètres. C’est ensuite que démarre véritablement l’ascension qui, malgré la pente, a le bénéfice d’être assez courte.

La météo est plutôt clémente pour les organismes, le ciel étant couvert et les températures acceptables. Arrivés au sommet, nous cherchons un replat pour planter la tente, que nous trouvons quelques dizaines de mètres en contrebas. Nous nous y installons. Si côté Aravis les nuages obstruent la vue, l’est offre un beau panorama jusqu’au lac Léman. Le Soleil arrive à percer ci et là, donnant de très beaux jeux de lumières photogéniques. En raison d’un léger voile à l’horizon, le coucher de soleil est assez terne, bien que la boule rouge au loin garantisse un minimum de spectacle, éphémère.
Au crépuscule, les nuages continuent leur ballet, qui sera incessant durant la nuit. Nous restons alors dans la tente, alors qu’on sent l’humidité tomber. Nos sens ne s’y sont pas trompés : aux premières lueurs du jour, la brume a envahi les lieux, permettant toutefois quelques trouées exploitées pour faire des photos intéressantes, notamment avec le drone.
Je retourne me coucher pour compléter cette courte nuit, puis nous nous levons, pour redescendre à partir de 10 heures. De biens belles ambiances ramenées de là-haut. Mais le week-end n’est pas fini pour autant…

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