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Sylvain Clapot - Photographe > aravis

aravis

Pointe de Mandallaz (2277 m) – Aravis
Pointe de Mandallaz (2277 m) – Aravis
17 mai 2025 In Aravis No Comment

Bivouac sous la pointe de Mandallaz dans les Aravis (16 et 17 mai 2025).

Le choix de la sortie

Après une première semaine de mai désastreuse sur le plan météorologique, évoquant un lugubre novembre, entre pluie, brouillard et froid, le beau temps a fait son grand retour. Les Préalpes ont revêtu leur draperie d’un vert étincelant, de la base jusqu’aux alpages, tandis que sommets et combes secrètes se délestent des excédents neigeux. Les oiseaux chantent à tue-tête, les fleurs décorent prairies et jardins : le printemps bat son plein.

Les orages vespéraux, témoins de l’instabilité des masses d’air des derniers jours, se tarissent progressivement. Les conditions sont réunies pour tenter une escapade montagnarde. Pour autant, au-dessus de 2000 mètres, la neige est encore bien présente, il faut alors sélectionner des secteurs favorablement exposés. Le choix se porte tout naturellement du côté des Aravis avec la tête de l’Aulp (2129 m), jamais explorée jusqu’alors. Direction la fameuse route de la soif, piste longeant le flanc oriental du massif entre le col de l’Arpettaz et celui des Aravis, pour s’arrêter au niveau du parking de Merdassier du milieu (1598 m). Le ciel, d’un bleu pur seulement trahi par quelques nuages débonnaires, se déploie au-dessus des cimes. Mon objectif est visible d’ici, me dominant abruptement.

Une montée raide à flanc de versant

Difficile de croire qu’un sentier se faufile dans cette pente aussi raide, pourtant l’itinéraire est bien indiqué. Les cloches sonnent 17h quand j’entame les premières foulées, dré dans l’pentu. La brise souffle déjà, un vent modéré est annoncé par les prévisionnistes, de mauvais augure, moi qui souhaite planter la tente sur le sommet. En moins de cinquante minutes, les 400 mètres de dénivelé qui me séparent du col du Tardif sont avalés.

A gauche, la tête de l’Aulp se dévoile. Des névés encombrent la partie sommitale, là où circule le chemin. Sans crampons, et avec une pente vertigineuse où toute glissade peut s’avérer dramatique, je suis contraint de revoir mes plans. De plus, le vent distille des rafales assassines : il faut absolument trouver un endroit abrité. A quelques dizaines de mètres au nord, un simili replat se distingue dans le versant, près d’une zone enneigée en cours de fonte : ce sera mon lieu de villégiature pour cette nuit. La soufflerie y est effectivement plus modérée.

Direction la Pointe de Mandallaz

Au-dessus de ma tête, côté nord, la Pointe de Mandallaz me nargue. Après avoir installé la tente, cap sur ce sommet moyennant encore un peu plus de 200 mètres de dénivelé afin d’assister au coucher de soleil. D’en haut, le panorama récompense l’effort, une myriade de massifs permet de réviser sa géographie : Bornes, Chablais, Mont Blanc, Beaufortain, Vanoise, Bauges et même les confins du Jura se découpent dans l’azur. Toutefois, l’atmosphère ne jouit pas d’une exceptionnelle limpidité, ce qui se traduit au moment de l’heure dorée : les versants se parent d’une teinte orangée, mais de faible intensité, délavée par les conditions anticycloniques. Le jour se meurt sans explosion de couleurs.

Nuit sous les étoiles

Je ne fais pas de vieux os et entame la descente afin de retrouver la tente. Entre temps, le vent s’est totalement arrêté, ce qui constitue une bonne nouvelle pour la nuit à venir : je ne serai pas confronté à ce bruit permanent du frottement de la toile au gré des bourrasques. Après une demi-sieste, me revoilà dehors vers 23h30, avec comme objectif de capter les étoiles dans la pénombre, avant que ne surgisse la Lune. Du fait de la pollution lumineuse des villes et villages alentours, la Voie lactée est difficilement perceptible, mais se révèle sur le capteur photographique. La voûte céleste s’élance au-dessus du Mont Blanc puis plonge sur le Beaufortain.

Il règne en ces lieux un silence minéral, que seul le gel vient troubler. En effet, le thermomètre indique quatre degrés sous zéro, je n’étais pas préparé à rencontrer des températures négatives. Difficile alors de passer une nuit confortable quand les morsures du froid viennent s’attaquer à des pieds non préparés.

Après un sommeil en pointillé, les premières lueurs de l’aube me font sortir la tête du duvet. Dehors, c’est tempête de ciel bleu. Je réalise tout de même quelques images aériennes, puis je reprends un repos mérité, sous les caresses du soleil et le chant des alouettes. A 10 heures, le parking est retrouvé, épilogue d’une agréable virée dans ce cher massif des Aravis.

Bivouac sous la pointe de Mandallaz dans le massif des Aravis en Haute-Savoie
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Cabane du Petit Pâtre (1919 m) – Aravis
Cabane du Petit Pâtre (1919 m) – Aravis
26 mai 2024 In Aravis No Comment

Le choix de la destination

Les jours se suivent et se ressemblent. Toute la semaine le schéma s’est répété : ensoleillé la journée, dégradation en soirée avec son lot d’orage et de pluie, parfois abondante. L’instabilité est toujours au programme de ce week-end, quoiqu’annoncée moins virulente et plus localisée. Je compte malgré tout bien arpenter les sentiers d’altitude, en prenant toutefois quelques précautions. Pas question de me retrouver piégé comme la semaine dernière dans les Bauges. L’objectif est de trouver un point de repli à proximité d’un sommet, en tenant compte de la neige, encore bien présente au-dessus de 2000 mètres.

Mes prospections me conduisent dans le septentrion des Aravis, sur le contrefort oriental du massif : Croisse Baulet. Cet endroit avait attiré mon attention deux semaines auparavant, lors d’un bivouac à 8 km au sud-ouest. Au nord du sommet, nichée dans un col, se trouve la cabane du Petit Pâtre : elle constituera mon poste d’observation avant de continuer, selon les conditions météo de la soirée.

Direction la Cabane du Petit Pâtre

Le programme me conduit au parking de Frébouge d’en Haut, à environ 1300 m, sur les hauteurs de Cordon, village autoproclamé Balcon du Mont-Blanc. Cependant, en début d’après-midi, le panorama est relativement mitigé. La totalité des massifs est coiffée de brumes tenaces, tandis qu’en vallée circulent de gris nuages, apporteurs d’averses. Les membres encore engourdis par l’heure de route sont directement mis à l’épreuve, sans la moindre marche d’échauffement.

Le sentier croise perpendiculairement les courbes de niveau, dré dans l’pentu comme ils disent ici. Au sommet du téléski de l’Herney, j’opte pour l’itinéraire de droite, dans l’idée de faire une boucle. Un épisode pluvieux interrompt momentanément mon ascension, préférant attendre sous un sapin à l’abri. Le chemin sort de la forêt au niveau de la Croix du Planet, offrant une belle vue sur la vallée de l’Arve, conjugué avec le retour du soleil. Croisse Baulet se dévoile en enfilade de l’alpage, elle est encore bien ceinturée par la neige, ce qui me pose question pour la suite.

Après un passage délicat, abrupt, glissant et câblé, je quitte le promontoire du Planet afin de récupérer la piste de crête, qui me dirige tout droit vers la cabane du Petit Pâtre, il est 16 heures passées. Le lieu est petit, et ne propose que le strict nécessaire : 6 m² avec un banc, une table, une fenêtre et un vieux matelas en mousse. Spartiate pour certains, grand luxe pour moi. Méfiant quant aux caprices du ciel, j’y reste 3 heures, à lire et contempler le paysage.

Tentative avortée de Croisse Baulet

Avec une conviction proche du néant, je reprends mon paquetage pour tenter l’ascension de Croisse Baulet. Le sentier officiel le contourne par l’est, mais la quantité de neige m’en dissuade, d’autant plus que sous le parcours se dressent des falaises. Toute chute serait fatale. La carte IGN mentionne une trace sur le flanc occidental, je me dis qu’en faveur d’une exposition plus favorable l’endroit y serait plus praticable. Après tout, ce n’est qu’un détour de 1,5 km. J’avance doucement, le franchissement d’une épaule me donne un bon aperçu des conditions : le versant est ponctué de multiples coulées neigeuses, dont certaines liées à des avalanches hivernales, un joyeux dédale. Je marche une demi-heure là-dedans, perdant la sente et navigant à vue. Des chamois me sifflent au loin. Ces princes de la montagne défient la gravité en grimpant avec élégance et grâce la rocaille, l’exact inverse de moi.

Le ciel s’est entre temps totalement voilé, tandis que les sombres nuages au-dessus des Aravis ne m’inspirent pas confiance. L’image satellite confirme qu’il n’y aura aucune belle couleur crépusculaire. Décourageant. Autant de facteurs qui m’amènent à réviser mes plans : retour à la cabane.

Couleurs flamboyantes à l’aube

Aucun rai de lumière ne vient embraser les cimes, le jour meurt dans l’anonymat, l’obscurité s’installe. Je suis seul dans ce petit abri pour la nuit et prends mes aises dans ce lieu où le calme règne. J’y dors confortablement jusque vers 5 heures, réveillé par l’appel de l’aube. Une petite perturbation étant attendue, j’espérais secrètement qu’elle agrémente le lever de soleil. En effet, la nébulosité d’altitude arrive sur le secteur : côté est le ciel est dégagé, côté ouest il est encombré. Le cocktail parfait pour les rougeurs matinales. 5h40 précisément, la magie opère. Le firmament s’embrase, d’abord au-dessus du Chablais, puis progressivement jusqu’au Mont Blanc. Les glaciers, encore coiffés de nuages, reçoivent les premiers rayons dominicaux, incandescents et éphémères. Le spectacle se poursuit avec des percées lumineuses une fois le soleil levé puis, peu à peu, la scène perd de son éclat.

Après un petit déjeuner face au toit de l’Europe, je quitte cet agréable lieu et termine la boucle entamée la veille, via les Seytets. Une sortie en demi-teinte mais les quelques minutes avant le lever de soleil ont largement compensé le reste.

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La Frête (1636 m) – Aravis
La Frête (1636 m) – Aravis
12 mai 2024 In Aravis No Comment

Bivouac au lieudit de la Frête (1636 m) dans les Aravis, mai 2024.

Le lendemain des aurores

Dans la nuit du 10 au 11 mai, une intense éruption solaire a illuminé le ciel de l’Hexagone, inondant le céleste de draperies rosâtres. J’ai honteusement raté ce phénomène exceptionnel sous nos latitudes, alors que la nuit précédente, j’errais sur la crête de la Montagne de Sulens. Rageant.

Une séance de rattrapage est peut-être possible ce samedi, bien que la probabilité soit faible. Il était de toute façon prévu de retourner en altitude avant le nouvel épisode de pluie annoncé ces prochains jours. La neige empêchant toujours d’aller au-delà de 2000 mètres, c’est du côté du Col des Aravis que le choix se porte, une virée tranquille sur le flanc oriental du massif éponyme. L’idée est de s’éloigner des imposantes murailles rocheuses afin d’avoir le nord suffisamment dégagé.

Direction la Frête

Le beau temps printanier a attiré nombre de visiteurs au Col des Aravis, les parkings sont combles. L’endroit est toujours aussi impressionnant, les verdoyants alpages sur les cônes de déjection sont bordés d’immenses parois surplombant la route d’environ 1000 mètres. Des névés noircis par l’érosion tapissent le haut des versants. Le plan initial de parcourir les Aravis sur le sentier en balcon est modifié, au profit de la piste carrossable, aisément praticable. Celle-ci se dirige côté sud, il s’agit d’une dénommée « Route de la Soif ». Elle va jusqu’au Col de l’Arpettaz, au pied du Mont Charvin.

L’objectif du jour demeure modeste : se positionner sur l’alpage près du chalet de la Frête, à 1636 mètres. En à peine 1h30, l’endroit est atteint. La sensation de beau temps est trahie par de nombreux cumulus qui obscurcissent le ciel, au-dessus des montagnes environnantes, y compris le Mont Blanc si proche, coiffé de brumes tenaces. L’abri de fortune est, une fois n’est pas coutume, positionné dans le plus grand des conforts : terrain plat, spacieux, herbeux et sans vide à côté. Le luxe.

Pas d’activité nocturne

Le jour décline peu à peu. Pour profiter d’un meilleur panorama et des teintes crépusculaires, je grimpe à la Croix des Frêtes, à l’ouest, dominant le site d’une centaine de mètres. Tout le massif du Mont Blanc se dévoile, ainsi que le village de la Giettaz en contrebas et l’envers du domaine de Megève. La fin de journée approche. Les couleurs deviennent peu à peu orangées, les rayons se diffusent à travers le col pour se déverser en face. Les rougeurs se tarissent, la luminosité diminue, il est temps de retourner dans la tente.

Bivouac à la Frête dans les Aravis

Les prévisions aurorales sont peu optimistes pour cette nuit. L’indice Kp est élevé, mais pas suffisant pour que le spectacle recommence. Qu’importe, je scrute le ciel une bonne partie de la nuit, effectue quelques poses courtes et longues sur les étoiles, un timelapse. Mais, faute d’activité, je me résous à me laisser emporter par le sommeil. Quelques heures plus tard, le jour a chassé la nuit. Le ciel s’est de nouveau chargé, laissant filtrer quelques rayons çà et là, avant d’éclairer l’entièreté des lieux. A 10h30, la voiture est retrouvée, épilogue d’une sortie qui n’a pas tenu toutes ses promesses.

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Montagne de Sulens (1839 m) – Aravis
Montagne de Sulens (1839 m) – Aravis
2 mai 2024 In Aravis No Comment

Mai. L’évocation de ce simple mot résonne chez moi comme la fin de l’hibernation et le début d’un nouveau cycle. Pourtant, les derniers mois furent relativement chaotiques sur le plan météorologique. L’hiver a tardé à démarrer, puis un improbable épisode caniculaire s’est intercalé en mars. Au final, c’est au début du printemps que l’or blanc s’est accumulé en altitude, tandis qu’en vallée la pluie a démoralisé les plus optimistes d’entre nous.

Après encore quelques jours de déluge, le pont de l’Ascension offre enfin une fenêtre météo. Cependant, les ambitions doivent rester mesurées, les cumuls de neige sont encore forts au-dessus de 2000 mètres. Les sommets modestes prennent alors toute leur importance en cette saison, pour à la fois fouler les sentiers sur la terre ferme, et effectuer une reprise en douceur.

Parmi les différentes possibilités, la montagne de Sulens constitue une solution idéale. Loti entre les imposantes murailles des Aravis et de la Tournette, ce petit relief recouvert d’alpages, bien exposé, culmine à 1839 mètres.
Jour férié oblige, l’affluence est au rendez-vous au niveau du parking du Col de Plan Bois (1299 m). Nombreuses sont les personnes à être venues profiter du soleil et des verdoyantes prairies, la file de voitures garées remontent le long de la route. Une grande partie de l’itinéraire pédestre emprunte une piste d’alpage, démarrant d’abord en sous-bois, puis dans un secteur totalement ouvert. Le temps est idéal, les températures clémentes au soleil baissent cependant vite au passage des nuages, défilant dans l’azur. Quelques insouciantes marmottes courent ci et là.

Témoin des derniers jours pluvieux, l’humidité ambiante se manifeste aux abords des plus hautes cimes : les Aravis sont coiffés de brumes, tout comme la Tournette qui leur fait face, les deux se répondant avec leurs sommets blanchis.
Les dernières foulées suivent la ligne de crête, jusqu’à atteindre la table d’orientation matérialisant la destination finale, il est environ 17 heures. J’installe ma tente sur un léger replat en contrebas, aux premières loges pour profiter du panorama. Au fur et à mesure que le jour décline, la nébulosité s’évapore des reliefs. A l’ouest, le Soleil diffuse ses rayons à travers les ultimes lambeaux nuageux, offrant de beaux jeux de lumière. Les alpages se parent de tons dorés, le Mont Blanc tout juste visible se transforme en une vaste étincelle céleste, tandis que l’étoile se meurt par-delà le Rocher de Belchamp.

La température dégringole, l’humidité retombe, les ombres investissent les lieux, c’est l’arrivée de la nuit. Je rejoins mon abri de fortune pour quelques heures. Dans l’obscurité du firmament, se dévoile un fin croissant de Lune, qui vit ses derniers instants avant de rejoindre l’horizon.

Vers 1h du matin, le silence règne en ces lieux. Un bruit suspect sur la toile de ma tente m’extirpe du sommeil. Il se répète. Je saisis la frontale et éclaire l’extérieur. Un renard débonnaire poursuit son chemin, reniflant le sol, guère importuné par ma lumière et le son de ma voix. Etonnante rencontre. Etant réveillé, j’embarque appareil et trépied pour quelques captations nocturnes. La Voie Lactée enrobe le massif des Aravis sous sa coupole lumineuse. Spectacle perceptible pour les yeux, féérique pour le capteur photo, révélant la draperie cosmique dans tous ses détails.
Dès 5 heures, les lueurs de l’aube apparaissent peu à peu. Le silence est trahi par le retour d’une légère brise et les mélodies de l’Alouette des champs, fidèle compagnon des bivouacs d’altitude. Le ciel s’est dégarni de tous ses nuages, l’horizon est encombré de quelques voiles, tandis que l’atmosphère conserve un bon taux d’humidité. Autant d’ingrédients pour créer un lever de soleil banal : les montagnes se vêtissent de fades teintes orangées, loin de me convaincre. Je plie bagage pour retrouver la voiture. Une belle remise en jambe pour démarrer la saison !

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Mont Charvin (2409 m) – Aravis
Mont Charvin (2409 m) – Aravis
23 septembre 2022 In Aravis No Comment

Voilà 1 mois que je n’ai pas remis les pieds en altitude, depuis l’ascension de la Tournette. Il était temps de mettre fin à cette série. C’est non loin de ma dernière virée que l’objectif a été fixé : ni plus ni moins que le Charvin (2409 m), sommet emblématique de la partie méridionale des Aravis. Ce jeudi/vendredi est le seul créneau de beau temps avant l’arrivée de la perturbation pour le week-end.

Direction le parking des Chandoches (1385 m), terminus de la route goudronnée. C’est sous un ciel très ensoleillé que démarre la balade, d’abord dans la forêt. La météo est typiquement automnale : un soleil piquant, un quasi-froid à l’ombre et un fond de l’air bien frais. Des conditions cependant optimales pour s’attaquer à cette muraille qui s’élève face au promeneur. Un peu plus de 1000 m de dénivelé est nécessaire pour s’en affranchir. C’est tout d’abord une mise en jambes jusqu’à l’Aulp de Marlens (1660 m) puis, une fois l’alpage traversé, les choses sérieuses commencent. Les courbes de niveau se resserrent, le sentier se raidit, l’organisme en prend un coup, surtout avec les 20 kg sur le dos. Mais d’un pas régulier l’ascension s’effectue, jusqu’à atteindre la crête sommitale où enfin le panorama se dévoile : la chaîne des Aravis, le lac du Mont Charvin et l’inévitable Mont Blanc.

La croix sommitale en vue, la dernière centaine de mètres est avalée rapidement. De là-haut la vue à 360 degrés est grandiose : glaciers de la Vanoise et ceux des Ecrins en toile de fond, le Mont Aiguille qui se détache à l’horizon, les toutes proches Bauges et la Tournette dont les chaotiques blocs font face.

La fin d’après-midi voit défiler le long du flanc occidental des Aravis une série de brumes fugaces, animées par un vent modéré, suffisamment fort pour ressentir le froid malgré le soleil. Ce dernier décline lentement à l’horizon, distillant sur les hauteurs une lumière de plus en plus dorée. Au loin, l’astre se transforme le temps d’un instant en une boule rouge incandescente, flirtant avec le lointain relief, synonyme de révérence et de passation au monde nocturne. En bas, les villes commencent à scintiller, que ce soit Ugine, Manigod ou encore Megève. L’heure bleue imprègne les lieux, les contrastes explosent, le massif du Mont Blanc est auréolé de la ceinture de Vénus, dichromie éphémère d’un rose / bleu profond.

Les visibilités s’amenuisent au fur et à mesure que la nuit progresse, il est temps de rejoindre la tente. Celle-ci est animée des heures durant par les petites rafales de vent, la toile crissant constamment. Difficile d’avoir un sommeil réparateur dans ces conditions. Le bruit est pour le coup bien plus incommodant que le froid.

Il est 6h30 quand retentit le réveil. Les lueurs de l’aube décorent un ciel parsemé de quelques nuages élevés qui jouent les premiers rôles au moment où le soleil, pas encore levé ici, les éclaire par en-dessous. Les Alpes sont alors baignées dans des teintes chaudes, flavescentes et cuivrées. Quelques minutes plus tard, notre étoile émerge des cimes, distillant des rayons bienvenus, quoi que pas suffisants pour se réchauffer.

Les cieux deviennent rapidement laiteux, annonciateurs de la perturbation prévue le lendemain. Il est l’heure de quitter le Charvin. La descente met les quadriceps et les genoux à rude épreuve et finalement, en 1h50, le parking est retrouvé, épilogue d’une sympathique balade en terres des Aravis.

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Rétrospective 2020
Rétrospective 2020
27 décembre 2020 In Video No Comment

2020 tire sa révérence et, comme le veut la coutume, il est l’heure de faire le bilan de cette année bien particulière, où la crise sanitaire aura bien entravé les sorties en montagne. Celles-ci avaient pourtant commencé de façon assez précoce, fin février, à la faveur d’un intense redoux, me permettant de passer une nuit agréable dans le Dévoluy, près du col de la Croix. Ensuite, le confinement est passé par là. Deux mois de privation, même si généralement, mars et avril ne sont pas les périodes les plus favorables, fin de l’hiver oblige.

Mais quand l’heure du déconfinement sonna, les randos-bivouacs se sont enchainées à une bonne cadence entre mi-mai et mi-août, avec 10 sorties réparties entre Chartreuse, Aravis, Beaufortain, Vercors, Alpes Grées, Taillefer, Grandes Rousses, Mont Cenis ainsi qu’une première du côté du Chablais. Les nocturnes estivales furent d’ailleurs sublimées par la présence dans le ciel de la comète Neowise, dont le passage furtif dans notre système solaire rappela à quel point nous ne sommes que bien peu de choses.

Et pourtant, si le coronavirus s’est presque fait oublié en été, son impact fut encore bien prégnant, en premier lieu au niveau des transports internationaux. Si bien qu’organiser un voyage à l’étranger dans ces conditions était peine perdue. Ce fut alors l’occasion de découvrir la Corse et ses sentiers. La difficulté de ces derniers n’était pas une légende, en témoignèrent les escapades particulièrement éprouvantes, notamment pour atteindre le point culminant de l’île, le Monte Cinto. Une belle expérience.

Tout le monde redoutait la seconde vague. De mon côté, je craignais d’être privé de sorties automnales, période charnière dans mon cycle annuel, bouquet final de la nature avant la monochromie hivernale. Heureusement, celle-ci tarda et in extremis je parvins à effectuer 4 sorties sur la seconde moitié d’octobre, entre Cerces, Chartreuse et Alpes Grées, où les conditions furent au rendez-vous. Je pense notamment à cette virée près du col de la Ponsonnière. L’ambiance, d’abord hostile, s’est transformée en beauté fantasmagorique.

L’intersaison à l’approche de l’hiver, couplée aux restrictions de déplacement, imposa un certain stand-by sur la pratique photographique. Pour autant, la trêve fut ponctuée de deux magistrales sorties. La première à la Dent du Chat, ceinturée d’une mer de nuage virevoltante et fort inspirante. La seconde se déroula sur les hauteurs d’Innimond dans le Bugey, caractérisée par un coucher de soleil dont la pureté et l’intensité furent parmi les plus belles de ces dernières années, rien que cela.
Espérons que 2021 réserve de bonnes surprises dans cette perpétuelle quête de belles ambiances montagnardes…

↗ Dénivelé cumulé annuel : environ 15 000 m
↗ Top lumière : Innimond (5 décembre), Mont Outheran (20 octobre), au-dessus du Col du Bresson (21-22 juin)
↗ Top rando : Pointe des Pavis (11-12 juillet), Pointe de Mandallaz (30-31 mai), Plan d’Etache (15-16 août)
↗ Top confort bivouac : Lancebranlette (16-17 octobre), Plan d’Etache (15-16 août), Lac Fourchu (19-20 mai)
↘ Top inconfort bivouac : Roches Merles (4-5 juillet), au-dessus du Col du Bresson (21-22 juin), Pointe de Mandallaz (30-31 mai)

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Pointe de la Mandallaz (2277 m) – Aravis
Pointe de la Mandallaz (2277 m) – Aravis
31 mai 2020 In Aravis No Comment

30-31 mai 2020

Ce dernier week-end de mai, annoncé beau, est synonyme de virée en montagne. L’envie d’aller explorer les Aravis s’est faite grande durant la semaine, mon choix s’est alors porté sur la Pointe de Mandallaz, sommet dans la partie méridionale de la chaîne, près du Charvin. Venant du Grésivaudan, j’opte pour l’itinéraire sur le flanc oriental. L’accès s’effectue en prenant la longue route au-dessus d’Ugine, jusqu’au col de l’Arpettaz. Dès lors, il faut emprunter la bien-nommée route des montagnes, une piste assez chahutée pour ma modeste Clio. Ce chemin permet de rejoindre le col des Aravis, plus au nord. Pour ma part je m’arrête au Merdassier du milieu, à 1598 m, lieu de départ de la rando. De là, je vois mon objectif du jour, qui me surplombe majestueusement. La réputation des Aravis et l’analyse de la carte IGN ne laissaient aucun doute sur le caractère ardu de l’ascension. Des courbes de niveau très serrées et un sentier qui les sillonne : « dré dans l’pentu » est une expression locale fort à propos.


La météo avait annoncé une possible dégradation diurne sur les Alpes, en raison d’une masse d’air froide positionnée sur le centre de l’Europe. Elle ne s’y est pas trompée. Le ciel s’est couvert et il fait plutôt frais. Le début de la grimpette est même accompagné de quelques gouttes, sans conséquences.
La pente est raide, très raide. Cela a néanmoins l’avantage d’engranger du dénivelé rapidement, en 50 min, près de 400 m sont avalés en arrivant au col du champ tartif. Il faut ensuite remonter l’alpage jusqu’à atteindre le sommet, sur lequel j’arrive vers 17h15. Il ne m’aura fallu au total que 1h40 pour y parvenir. J’y suis accueilli par une petite averse, m’obligeant à me protéger sous ma toile de tente, faisant office de poncho. De là-haut, on voit nettement la différence de météo entre l’est, chargé en nuages, et l’ouest, avec un ciel clair. De bon augure pour la suite.


J’étais prévenu du caractère exigu de la Mandallaz mais le seul replat est idéalement dimensionné pour installer la tente, avec le vide de chaque côté. La prudence devra être de rigueur.
L’horloge tourne et au fur et à mesure que le soleil décline à l’horizon, les nuages sont progressivement chassés. Vers 20 heures, les lieux bénéficient d’une belle luminosité. Au loin, à l’ouest, l’atmosphère est partiellement bouchée, je ne m’attends donc pas à des couleurs crépusculaires. En effet, à l’heure du coucher, l’étoile y est filtrée et change d’apparence en devenant une petite boule rouge, spectacle éphémère.
Je pars me reposer un moment dans mon duvet et ressors vers minuit faire quelques images nocturnes d’un paysage éclairé par un quartier de lune. Je ne parviens pas à être convaincu des résultats obtenus, je n’insiste pas et entame ma courte nuitée.


A 5 heures, le réveil sonne, je passe la tête dehors et stupeur : une mer de nuages assez élevée s’est installée, vers 2500 m. Côté Mont Blanc, quelques trouées de ciel bleu subsistent, laissant quelques raisons d’espérer. Je patiente jusque vers 6 heures et finalement le soleil pointe le bout de son nez, furtivement entre quelques nuages. S’en suit pendant environ une demi-heure un jeu de lumière plutôt esthétique, avec la percée des rayons qui illuminent çà et là quelques villages de Haute-Savoie en contrebas. Une belle ambiance.
Après une petite sieste, je remballe le tout et quitte les lieux à 9h20, pour retrouver la voiture 1 heure plus tard. Voilà une rando qui aura réservé quelques bons moments inattendus, avec un spot de bivouac assez impressionnant.

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Trou de la Mouche (2453 m) – Aravis
Trou de la Mouche (2453 m) – Aravis
14 juillet 2019 In Aravis No Comment

13-14 juillet 2019

A peine avons-nous le temps de nous reposer 2-3 heures qu’il faut de nouveau rechausser les chaussures de rando ! Toujours avec mon camarade Olivier, nous nous rendons au parking des Confins à la Clusaz, il est 16 heures. L’objectif du jour est plutôt costaud : le Trou de la Mouche et ses 1000 mètres de dénivelé bien tassés. Si les nuages accrochaient les Aravis jusqu’en fin de matinée, les sommets sont dégagés lorsque nous entamons les premières foulées. Ce circuit ne laisse guère le temps de s’échauffer : sans tarder, nous nous élançons dans cette impressionnante Combe du Grand Crêt, qu’il va nous falloir gravir jusqu’en haut. Les jambes un peu lourdes et les sacs avoisinant les 20 kg chacun, nous grimpons à un rythme régulier. Un ultime (et difficile) effort sur les derniers centaines de mètres et nous voilà arrivés au Trou de la Mouche, en 2h50 ! Nous y restons quelques minutes pour profiter des lieux puis nous redescendons de l’autre côté, afin d’aller chercher le spot de bivouac préalablement repéré, à proximité du passage du Père, au sommet de la Combe de Paccaly. Les coins propices au bivouac près des sommets des Aravis ne sont pas légions, mais ici c’est un beau petit mont herbeux et plat qui nous est proposé, à 2377 m d’altitude, face au Mont Blanc.

Il est environ 20 heures quand nous finissons de monter la tente. Malgré le franc soleil, il ne fait que 8°C, avec une sensation de froid accentuée par le vent. Le coucher de soleil, bien qu’un peu terne, permet néanmoins d’avoir quelques belles couleurs, tant vers l’est que l’ouest. Le survol des environs par drone offre des points de vue inédits et spectaculaires sur les lieux.
Alors que la nuit est tombée, 13 juillet oblige, nous entendons pétarader autour de nous : il s’agit des traditionnels feux d’artifice. Nous devinons ceux du Grand Bornand, de la Clusaz ou encore de Sallanches, sans pour autant les voir, la faute au relief. Nous nous contentons de celui de Combloux, à 9 km de là, sous le Mont Blanc.

Après une nuit où le thermomètre est descendu à 0°C et dans une atmosphère humide, je m’extirpe tant bien que mal du duvet à 5h30 pour immortaliser quelques ambiances du lever de soleil, aussi bien depuis le sol que dans les airs.
Entre 8h30 et 9h, nous rangeons notre matériel, tandis que passe près de nous une bonne douzaine de gypaètes. Sans un battement d’ailes, ils filent vers le nord en longeant la crête. Nous amorçons ensuite la descente dans la Combe de Paccaly, très caillouteuse au début. A bon rythme, nous regagnons la voiture sur les coups de 10h30, les jambes un peu coupées mais l’esprit plein de bons souvenirs !

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