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Sylvain Clapot - Photographe > Montagne > Queyras

Queyras

Lac de l’Ascension (2307 m) – Queyras
Lac de l’Ascension (2307 m) – Queyras
15 octobre 2021 In Queyras No Comment

Les premières dizaines de mètres sous les Aurus sont quelque peu difficiles à négocier. Encore dans l’ombre, le sentier est complètement gelé. J’avance alors prudemment pour ne pas finir cent mètres plus bas. Une fois la crête ensoleillée atteinte, je peux enfin descendre sereinement vers le Collet du Peyron. J’y rencontre un groupe de randonneurs bien intrigués par le volume de mon sac.

Je poursuis la descente jusqu’à atteindre le Petit Lac Escur. Celui-ci a l’étonnante particularité de former un cœur. C’est ici que je me contente d’un frugal repas, puis continue la découverte des lieux, impressionnant par sa beauté. Le sentier longe ensuite le Lac Escur, reflétant l’imposante muraille rocheuse du Mouriare.
Souhaitant prendre un peu de hauteur, je me rends sur un mamelon herbeux en position centrale. Je m’allonge ici pendant un long moment, à profiter du soleil. Une double sensation m’anime : à la fois la chaleur bienvenue de notre étoile, et en même temps le froid apporté par le filet de brise, rappelant qu’à la mi-octobre à cette altitude mieux vaut être habillé.

L’horloge tourne. Après réflexion, je choisis mon lieu de bivouac, ce sera au bout du Lac de l’Ascension, près de son exutoire. Un replat enherbé s’avère tout à fait adéquat, j’y dresse mon abri pour cette nuit.
Le soleil décline et les couleurs prennent des teintes chaudes sur le relief. C’est le moment d’immortaliser le coucher de soleil. A la différence de la veille, pas un seul nuage à l’horizon ne vient troubler les festivités. Un peu de texture dans le ciel au-dessus de moi aurait apporté plus de consistance au décor, mais il faut se résigner à faire avec ce bleu homogène. Posté au bord du lac, je capte les derniers instants de lumière, d’une grande pureté. Curieusement, l’incandescence forme un liseré continu sur les hautes cimes qui me font face. Avec le reflet sur le plan d’eau, l’esthétique de la scène est assez originale. Au sud, le premier quartier de lune émerge par-delà la crête du Peyron.
La fraîcheur tombe rapidement, je ne traîne pas à rejoindre ma tente, manger et me reposer, bien que la journée ait été tranquille. Pas le moindre vent et un ciel totalement clair, le froid s’empare des lieux. Bien au chaud dans mon duvet, je décline l’idée d’aller sortir en pleine nuit, et même pour le lever de soleil. La veille, j’avais pu observer comment la lumière progressait sur le secteur et la configuration du site n’est pas favorable, en contre-jour. Qui plus est, toujours aucun nuage à l’horizon, autant d’éléments qui ne motivent pas à sortir l’appareil. Il est 9h40, je plie bagages. Pour finir le tour du propriétaire, j’opte pour une boucle en empruntant le sentier longeant une grande partie du Torrent de l’Ascension, au sud-ouest. Le parcours est désert, pas âme-qui-vive croisée sur cette longue portion jusqu’au retour à la voiture. Un séjour plutôt intéressant dans ce lieu de caractère…

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Les Aurus (2608 m) – Queyras
Les Aurus (2608 m) – Queyras
14 octobre 2021 In Queyras No Comment

Troisième sortie de cette édition automnale, et comme bien souvent, c’est le Queyras qui constitue ma destination de prédilection. J’ai décidé de me rendre sur un secteur que je ne connais pas : le Lac de l’Ascension. Logé dans un grand cirque en compagnie de deux autres lacs (Escur et Petit Escur), il se situe à l’extrême ouest du massif, près de la vallée de la Durance entre Briançon et Embrun. Pour en profiter un maximum, je passerai deux nuits ici.

L’accès au départ de la rando s’effectue en empruntant une longue piste forestière pendant 8 km au-dessus de la Roche de Rame, sans grande difficulté. Me voilà donc au lieu-dit du Giet (1829 m). Le temps est magnifique.
Sur les coups de 13h20, je démarre la montée et pas le temps de s’échauffer, l’itinéraire tire droit dans la pente, le long d’une piste en fort mauvais état, ravinée au possible. Cette première partie se déroule en sous-bois, dans une ambiance méditerranéenne avec tous ces pins. Après avoir traversé un petit alpage, le parcours investit l’univers du minéral, sur un tapis d’éboulis au sud du Collet du Peyron (2457 m), que j’atteins en un peu moins de deux heures.
Plutôt bien jambes, j’opte pour une inversion de programme et de tirer à tribord, pour remonter la crête jusqu’à atteindre ce sommet surplombant de 150 mètres le col : les Aurus (2608 m). Après d’ultimes efforts, me voilà en haut. L’endroit est idéalement agencé, avec un large espace herbeux pour y planter la tente. La vue à 360 degrés est exceptionnelle, notamment sur les lacs. A l’ouest, des voiles élevés me tracassent : la lumière du couchant risque d’être fade. Je fais alors voler le drone pendant qu’il est encore temps, puis profite de la fin d’après-midi sous ma toile.

J’immortalise le coucher de soleil qui s’avère assez banal, en cette période anticyclonique, puis retourne vite me calfeutrer. Une fois le soleil passé, la température dégringole et le vent s’invite à la partie. Le début de nuit est assez désagréable, à cause du bruit de la soufflerie. Heureusement, celui-ci s’atténue quelques heures plus tard et enfin je trouve le sommeil. Le ciel clair favorise la baisse du mercure et au réveil à 7 heures, c’est non sans peine que je m’extirpe de mon chaud duvet pour m’en aller capter le lever de soleil. Comme la veille, celui-ci n’a rien d’exceptionnel, mais les premiers rayons qui m’atteignent apportent un vif réconfort.
N’étant pas pressé, je lézarde sur ma cime toute la matinée et entame la descente, à midi. La seconde étape n’est seulement qu’à quelques enjambées : le lac de l’Ascension.

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Lacs du Malrif (2500 m) – Queyras
Lacs du Malrif (2500 m) – Queyras
19 mai 2021 In Queyras No Comment

Décidément, ce mois de mai est bien peu réjouissant, entre le froid et les épisodes pluvieux qui se succèdent. Ne souhaitant pas me laisser abattre par la météo et profiter de mes congés, je scrute les prévisions : sur les Alpes du nord, aucun espoir, le mauvais temps est de mise ; quant aux Alpes du Sud, c’est un peu plus prometteur. Il me faut pour cela dépasser Briançon. Le Queyras semble donc la destination idéale, Météo France annonçant, je cite, de « rares averses » sur l’après-midi, potentiellement intéressant pour avoir quelques ambiances.

Après avoir analysé la carte topo, j’opte pour les lacs du Malrif, à Aiguilles. Je passe un coup de fil à la mairie au préalable pour savoir si la piste de la bergerie du Lombard est ouverte. Renseignements pris auprès d’un élu, la secrétaire me dit que c’est tout bon. Me voilà alors parti pour les Hautes-Alpes. Au col du Lautaret, les Écrins sont magnifiquement plâtrés et le soleil radieux. Je continue jusqu’aux portes du Queyras, tandis que le ciel s’ennuage peu à peu. Le doute s’installe. Arrivé au parking, à 1965 m d’altitude, mon optimisme en prend un coup : l’atmosphère s’est totalement voilée et un vent froid s’est installé. Après toute la route parcourue, il est trop tard pour abandonner. Et après tout, le bulletin météo prévoit du mauvais temps que sur une demi-journée seulement (du moins, le crois-je). J’arpente alors le sentier. Exposé sud, il est dépourvu de neige jusqu’à environ 2400 m d’altitude, au niveau de la Crête du Serre de l’Aigle. C’est précisément dans ce secteur que les conditions se dégradent à vue d’œil : le vent se renforce, la température baisse et derrière moi, sur les montagnes, défilent des draperies grisâtres. La neige.

J’active le pas, j’espère atteindre les lacs avant que les hostilités ne commencent. Cependant, juste au sud du Grand Laus, une combe exposée à l’est me ralentit considérablement, la neige y est particulièrement abondante et je m’enfonce jusqu’aux genoux à chacun de mes pas. Un vrai bourbier, alors que j’aperçois en face le panneau annonçant l’imminence du lac. Mais les évènements en décident autrement. Tandis que je patauge dans le manteau blanc, la neige commence à tomber. Animée par un vent puissant, elle se transforme en rafales de petits projectiles. Il faut rapidement aller s’abriter. Je descends d’une cinquantaine de mètres la combe pour trouver un replat. J’y plante la tente en catastrophe, le froid engourdissant mes doigts et les vêtements bien humidifiés. Duvet, doudoune, bonnet et gants m’offrent un réconfort bienvenu. Je patiente un moment, pensant subir qu’un épisode passager. Mais rien n’y fait, la nuit commence à tomber et dehors les conditions sont toujours aussi hostiles. Je prends alors un frugal repas et regarde un film pour m’occuper. Pendant ce temps, la toile de mon abri de fortune tremble à tel point que certains dialogues sont inaudibles dans ce vacarme assourdissant.

Difficile de trouver le sommeil…les heures défilent…un répit relatif du vent m’autorise un bref assoupissement…interrompu par un soudain froid humide. Un œil dehors, une myriade d’étoiles scintille. C’est le rayonnement nocturne. Il est 2 heures. Je ne trouve cependant pas le courage d’aller faire des photos. La fatigue m’emporte enfin, mais à 5 heures, c’est une nouvelle épreuve qui s’annonce. Mon bivouac improvisé est littéralement balayé par de puissantes bourrasques. Si jusqu’à présent j’étais surtout désabusé par cette sortie ratée, pour la première fois l’inquiétude me prend. La toile hurle de douleur tant elle est fouettée de tous les côtés et, plus embêtant, les arceaux de ma MSR sont pliés par l’intensité du blizzard. C’est pourtant une tente 4 saisons, elle est censée tenir. Je soutiens l’armature avec mes mains pour soulager ses souffrances. Mes espoirs d’une accalmie sont annihilés, le jour se lève et c’est toujours la sensation d’être au cœur d’une soufflerie qui domine. Pas question de rester encore des heures ici. Méthodiquement je m’attèle à préparer mon sac, afin de limiter l’entreposage de matériel dehors qui finirait irrémédiablement à des centaines de mètres. Une fois prêt, je le laisse à l’intérieur pour aider la tente à ne pas s’envoler et vais faire quelques images du lever de soleil sur les sommets. Sur le sol, les grains de neige forment des traînées d’une beauté assassine.

Vient alors le moment le plus délicat : ranger la tente sans perdre un quelconque élément. Au prix de quelques acrobaties et de doigts engourdis, j’accomplis la tâche avec succès. Il me faut alors remonter cette combe à pieds, dans laquelle je m’enfonce toujours autant. Basculant enfin sur l’autre versant, la bise se calme et cette fois c’est moi qui peux souffler. Avec le recul, je me suis probablement installé au pire des endroits, même si les circonstances ne m’ont guère laissé le choix. Au final, il a neigé environ 3-4 cm à partir de 2200 m d’altitude. Je retourne à la voiture sous un grand ciel bleu, avec le regret de ne pas avoir atteint les lacs pourtant si proches. En dépit des apparences, les conditions là-haut étaient particulièrement inhospitalières. Une sortie riche en actions, à défaut de belles images…

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Lac miroir (2215m) – Queyras
Lac miroir (2215m) – Queyras
27 octobre 2019 In Queyras No Comment

26-27 octobre 2019

Je poursuis seul la seconde partie de cette virée, et pour finir, je choisis la facilité en rejoignant le Lac Miroir qui se situe en contrebas. A mi-chemin, au Lac Sainte-Anne, j’opte pour la pause sandwich, puis poursuis ma route. Peu avant 14h, le plan d’eau est atteint. Preuve de la facilité d’accès et de sa popularité, il y a beaucoup de monde à ce lac…je préférais la solitude des cimes.
Je plante ma tente dans le secteur et patiente jusqu’à la fin de la journée. Dès 15h30 le soleil est passé derrière les imposantes montagnes, ce qui fait fuir toute la masse de touristes. Le lieu retrouve alors sa quiétude. Je pensais que ce serait l’invasion de tentes en soirée, de surcroit un samedi de vacances scolaires, mais finalement, seul un coupe et ses deux enfants ont bivouaqué sur le site. Sur la fin de journée, je patiente en effectuant quelques images du lac, puis rejoins mon petit campement pour manger un bout. Une fois la nuit tombée, je sors faire des photos nocturnes, sans grande conviction toutefois. Il est alors temps d’aller dormir. Changement d’heure oblige, je fais attention à programmer le réveil une heure plus tôt, sous peine de passer à côté du spectacle matinal, moment privilégié pour mettre en valeur les lieux.
Un peu après 6h, j’émerge de mon duvet et rejoins les abords du lac. Il n’y a pas un brin de vent, ce qui crée les conditions idéales pour un reflet parfait. Ce lac a bien mérité son nom de « miroir ». Sous un ciel parfaitement bleu, les photos réalisées ont des allures de carte postale. Le lever de soleil est tout bonnement magnifique sur les hauts sommets du Queyras, j’en profite sans retenue. Aux alentours de 9h, je quitte cet endroit mémorable pour retourner à la voiture, en empruntant les peu esthétiques pistes de la station de Ceillac, puis en sillonnant un agréable sentier à flanc de montagne sur quelques kilomètres en fond de vallée.
Voilà qui conclut une exceptionnelle moisson automnale…pour moi une période essentielle dans le cycle annuel, que je tiens absolument à vivre au plus près de cette puissance paisible qu’est la montagne…

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Tête de Girardin (2876 m) – Queyras
Tête de Girardin (2876 m) – Queyras
26 octobre 2019 In Queyras No Comment

25-26 octobre 2019

Pour ma seconde randonnée en terres du Queyras, je décide d’hausser le niveau et me rends sur l’une de mes communes préférées du coin : Ceillac. Je pose la voiture au bout de la route, au parking du Fond de Chaurionde. Il est 13h15. C’est le point de départ de cette virée qui va m’amener 900 m plus haut : l’ancien poste optique près de Tête de Girardin.

L’ascension débute dans le sous-bois de mélézins jusqu’à atteindre le Lac Sainte-Anne, qui constitue une halte intermédiaire fort bienvenue. J’y rencontre un autre randonneur tout aussi chargé que moi. Nous entamons la conversation. Il s’agit d’un jeune qui raconte sa longue traversée de Strasbourg jusqu’au sud du Portugal, sous la forme d’une web-série sur Youtube (« Ciel mon bivouac »). Il prévoyait de dormir sous le Col Girardin mais je lui informe l’existence de cet abri sur la crête, plus photogénique. Il décide de me suivre et nous faisons chemin ensemble.
Peu après le Lac Sainte-Anne, nous rencontrons la neige dont l’épaisseur grandit au fur et à mesure que la pente va crescendo. Nous suivons une trace, parfois nous nous enfonçons dans près de 40 cm de neige sur cette face nord. Arrivés au Col Girardin (2699 m), il reste encore 150 m à gravir, qui nous paraissent interminables, d’autant plus que le sentier est partagé entre neige et terre, avec des dévers bien glissants.

Vers 17h, l’objectif est enfin atteint. Le panorama est juste exceptionnel : d’un côté la vallée de Ceillac et ses sommets environnants, de l’autre la vallée de l’Ubaye dominée par l’Aiguille de Chambeyron, sans oublier les Pics de la Font Sancte qui nous dominent derrière nous.
Malheureusement, la porte du bâtiment a dû rester ouverte lors de la dernière tempête de neige, puisque le sol est recouvert de 10 cm de manteau blanc. Peu importe, nous dormirons tout de même à l’intérieur. Nous profitons des superbes couleurs de la fin de journée puis, après avoir mangé et discuté un peu, allons dormir. Paradoxalement, malgré l’altitude, la température est assez « clémente », avec 0°C dehors.
Une fois la nuit passée, réveil à 7h pour aller capter les couleurs de l’aube. Le ciel s’est débarrassé de tous ses nuages. Progressivement, les paysages s’illuminent d’une lumière limpide, c’est magnifique. Nous restons ici à prendre le bain de soleil puis plions bagages pour entamer la descente vers 11h. Nos chemins se séparent au Col Girardin.

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Crête du Tronchet (2592 m) – Queyras
Crête du Tronchet (2592 m) – Queyras
25 octobre 2019 In Queyras No Comment

24-25 octobre 2019

Une série de plusieurs jours consécutifs de beau temps est annoncée. Je décide alors d’effectuer un petit séjour dans le Queyras. Je reste une nouvelle fois indécis ce jeudi matin…la perturbation est encore présente dans les Hautes-Alpes mais il est prévu la fin du mauvais temps en début de soirée. C’est sans doute là l’occasion d’y trouver de belles ambiances. Je pars donc de chez moi vers 13h, trois heures de route m’attendent. Sur le trajet, je suis assez émerveillé par la beauté des paysages, notamment vers le col du Lautaret, pris dans la brume.

Vers 16h me voilà au départ de la petite balade que j’avais effectuée au solstice d’été 2018 : la crête du Tronchet (2592 m). Le temps est très couvert, le brouillard accroche les sommets et il fait relativement frais : 4°C. Après une vingtaine de minutes, je trouve la neige sur les sols, sous le lac de Souliers. Un fin manteau blanc recouvre le secteur, sur une épaisseur de 5-10 cm. Je poursuis jusqu’à la crête pour installer la tente sur un replat. Alors que je pensais que c’était peine perdue pour le coucher de soleil, la brume s’est temporairement écartée pour me laisser profiter du brasier à l’ouest. Inespéré.
Je retourne ensuite sous la tente pour manger puis aller dormir, tandis que j’entends le grésil tomber. Je passe la tête dehors : je suis dans un brouillard dense et bien givrant. La nuit, réveillé par le froid, je regarde de nouveau à l’extérieur : un ciel étoilé ! Mais par -5°C, je préfère rester calfeutré dans mon duvet !

Par contre, au petit matin, lorsque le réveil sonne à 7h, je me dépêche de sortir : les nuages d’altitude commencent à rougir. Je me rends au bout de la crête pour immortaliser les couleurs exceptionnelles dans le ciel, qui brossent toutes les couleurs chaudes, du jaune au rouge. Spectacle assez éphémère car qui dit voiles d’altitude, dit absence de lever de soleil. Les paysages retrouvent de faibles contrastes, jusque vers 10h quand le soleil atteint le ciel bleu.
De très belles conditions pour cette première sortie dans le Queyras, qui récompensent le fait d’avoir bravé le froid et l’humidité…

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    Sylvain Clapot - Photographe

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